Et oui, ça y est : voilà la fin des aventures d'Ana et de Christian
50 nuances plus claires - EL James
A présent réunis, Ana et Christian ont tout pour être heureux : l'amour, la fortune, et un avenir plein de promesses. Ana apprend à vivre dans le monde fastueux de son M. Cinquante Nuances sans perdre son intégrité ni son indépendance tandis que Grey s'efforce de se défaire de son obsession du contrôle et d'oublier son terrible passé.
Mais bientôt, alors que tout semblait leur sourire, le destin les rattrapes et leurs pires cauchemars deviennent réalité ...
Un happy end est-il possible pour Grey et Ana ?
Très très bonne lecture et faites durer, c'est la fin !!!!!
Mon avis : la relation d'Ana et de son Mr 50 nuances évolue : ils sont mariés et doivent composer avec cela ; se rajoute une petite intrigue policière (sympa mais bon, c'est pas ce qui a le plus retenu mon attention, vous vous en doutez bien !)
On découvre vraiment qui est Christian (mais bon, on a droit aux grandes explications qu'à partir du chap 24 !!!!!) et il est trop mimi (j'en ferai bien mon 4h! miam !! moins arrogant et dominateur, plus sensible et profond .... c'est mon côté harlequin qui ressort, là ! lol !)
Que dire d'autre ? .... Rien, je vous laisse lire et j'espère apprécier autant que moi (je rappelle pour les puristes que ce n'est pas de la grande littérature - on peut pas tous écrire comme V. HUGO ! - mais c'est très divertissant, na !)
Ah oui, j'allais oublier : Hé ! les mamy *censuré* (je ne citerai aucun nom - elles se reconnaitront ), il y a du SEXE !!! si si !!!
Je finirais en disant : VIVE LES PETITS POIS !!! (vous comprendrez au fil du livre )
EDIT du 25/02 : Merci à Aliénor qui m'a fait remarquer qu'il manquait 4 pages au livre ; j'ai fait la modif et corrigé le lien en conséquence ; mes excuses à toutes !!!!
C'est une bonne excuse pour le relire, non ?
BIz
un grand merci. Il manque quelques pages dans la chapitre 5... je t'ai envoyé un MP, c'est à la page 67 de l'EPUB que j'ai...
quand Fifty et Ana reviennent à l'Escala - et ensuite vont à Bellevue
texte manquant :
Il m’embrasse à nouveau, plus passionnément cette fois. Je lui agrippe les cheveux pour le retenir contre moi. Quand l’ascenseur s’arrête au dernier étage, nous sommes tous les deux haletants.
— Très heureux, murmure-t-il.
Ses yeux mi-clos recèlent une promesse lascive. Il secoue la tête comme pour s’éclaircir les idées et me transporte jusqu’au vestibule.
— Bienvenue chez vous, madame Grey.
Il m’embrasse à nouveau, cette fois plus chastement, et m’adresse son sourire « mille gigawatts » breveté Christian Grey. Ses yeux sont débordants de joie.
— Bienvenue chez vous, monsieur Grey.
Je souris largement, folle de bonheur moi aussi.
Je pensais que Christian allait me poser par terre. Mais non. Il traverse le vestibule en me portant, puis le couloir et la grande pièce, pour me déposer sur le bar du coin cuisine, où il m’assoit. Il sort deux flûtes du placard et une bouteille de champagne du frigo, du Bollinger, notre préféré. Il débouche la bouteille sans en renverser une goutte, verse du champagne rosé dans chaque flûte et m’en tend une. Prenant l’autre, il écarte doucement mes jambes pour se placer entre elles.
— À nous deux, madame Grey.
— A nous deux, monsieur Grey.
Nous trinquons et buvons une gorgée.
— Je sais que tu es crevée, chuchote-t-il en frottant son nez contre le mien. Mais j’aimerais bien aller au lit... sans dormir.
Il m’embrasse au coin des lèvres.
— C’est notre première nuit à la maison, la première où tu es vraiment à moi.
Il sème de doux baisers sur ma gorge. C’est le soir à Seattle, et je suis exténuée, mais le désir s’épanouit au creux de mon ventre.
***
Christian dort paisiblement à côté de moi. Je contemple les coups de pinceau or et rose de l’aurore. Son bras est posé sur mes seins. Je tente d’accorder ma respiration à la sienne pour me rendormir, mais en vain. Je suis complètement réveillée car mon horloge interne est à l’heure du méridien de Greenwich et tout se bouscule dans ma tête.
Il s’est passé tellement de choses depuis trois semaines - tu plaisantes ? depuis trois mois ! - que j’ai
l’impression de ne pas avoir touché terre. Je suis désormais Mme Christian Grey, épouse du magnat le plus délicieux, sexy, philanthrope et ridiculement riche qu’une femme puisse désirer. Comment tout ça a- t-il pu se produire si vite ?
Je roule sur le côté pour le contempler. Je sais qu’il me regarde souvent dormir, mais j’ai rarement l’occasion de lui rendre la politesse. Quand il dort, il a l’air jeune et insouciant, avec ses longs cils en éventail sur ses joues, sa légère barbe et sa belle bouche légèrement entrouverte, détendue. J’ai envie de l’embrasser, d’introduire ma langue entre ses lèvres, de faire courir mes doigts sur sa repousse de barbe à la fois douce et piquante. Il faut vraiment que je me contraigne à ne pas le toucher pour ne pas le déranger. Hum... je pourrais peut-être juste suçoter le lobe d’une oreille ? Ma conscience, distraite dans sa lecture du tome II des Œuvres complètes de Charles Dickens, me dévisage d’un œil sévère au-dessus de ses verres en demi-lune et me tance mentalement. Laisse ce pauvre type se reposer, Ana.
Lundi, je retourne au bureau. Ça me fera bizarre de ne pas voir Christian de toute la journée après avoir passé presque chaque minute avec lui pendant trois semaines. Je me remets sur le dos pour contempler le plafond. Passer autant de temps ensemble, ça aurait pu être étouffant, mais non : j’ai adoré chaque seconde, même quand on se disputait... sauf quand on nous a annoncé l’incendie à Grey Holdings.
Qui peut bien vouloir du mal à Christian ? Mon esprit s’attaque à nouveau à ce mystère. Un conclurent ? Une ex ? Un employé mécontent ? Je n’en sais rien. Et Christian reste muet à ce sujet : il distille l’information au compte-goutte sous prétexte de me protéger. Comment le persuader de s’en ouvrir un peu plus à moi ?
Il remue et je m’immobilise pour ne pas le réveiller. Mais c’est l’inverse qui se produit. Zut ! Il me dévisage :
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Rien. Dors.
Je le rassure d’un sourire. Il s’étire, se frotte le visage et me sourit.
— Décalage horaire ?
— Exact. Je n’arrive pas à me rendormir.
— J’ai la panacée pour ce genre de problème, bébé.
Il sourit comme un gamin, ce qui me fait lever les yeux au ciel et pouffer de rire. Et, comme par magie, mon inquiétude s’évanouit dès que mes dents trouvent le lobe de son oreille.
***
Christian et moi roulons dans son Audi R8 sur l’autoroute 1-5 en direction du pont 520. Nous déjeunons chez ses parents, qui veulent fêter notre retour de voyage de noces. La famille tout entière sera réunie ; Kate et Ethan sont de la partie. Ça va me faire tout drôle, après tout ce temps passé en tête à tête avec Christian. Je n’ai pas eu l’occasion de lui parler ce matin, car il s’est enfermé dans son bureau pendant que je défaisais les valises, même si, selon lui, Mme Jones pouvait s’en charger lundi. Voilà encore une chose à laquelle je dois m’habituer : avoir du personnel de maison. Je caresse distraitement le cuir de la porte capitonnée de la R8. Je ne me sens pas dans mon assiette. Est-ce l décalage horaire ? L’incendie ?
— Tu me laisserais conduire ? dis-je.
Je m’étonne d’avoir prononcé cette question à haute voix.
— Évidemment, répond Christian en souriant. Ce qui est à moi est à toi. Mais si tu lui fais la moindre égratignure, je t’emmène faire un tour dans la salle de jeux.
Il arbore un sourire malicieux. Merde ! Je le dévisage, bouche bée.
— Tu plaisantes, j’espère ? Tu me punirais parce que j’ai esquinté ta voiture ? Tu aimes ta voiture plus que moi ?
— Presque autant, dit-il en me pressant le genou. Mais elle ne me tient pas chaud la nuit.
— Tu pourrais dormir dedans, dis-je d’une voix cassante.
Christian éclate de rire.
— On n’est pas rentrés depuis vingt-quatre heures et tu me mets déjà à la niche ?
J’aurais envie de me fâcher contre lui, mais c’est impossible quand il est de bonne humeur. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, il semble bien plus enjoué depuis qu’il est sorti de son bureau ce matin. Quant à moi, je comprends tout d’un coup que, si je suis grognon, c’est parce que nous devons retrouver le quotidien. Je me demande s’il redeviendra le Christian renfermé d’avant la lune de miel, ou si je pourrai garder la version nouvelle et améliorée.
— Qu’est-ce qui te rend si joyeux ? dis-je.
Il me sourit à nouveau.
— Je trouve cette conversation tellement... normale.
Je m’étrangle.
— Normale ? Pas après trois semaines de lune de miel, tout de même !
Son sourire s’efface.
— Je plaisante, Christian, dis-je pour ne pas gâcher sa bonne humeur.
C’est fou ce qu’il peut être vulnérable, parfois. Je crois qu’il a toujours été comme ça, mais qu’il le cachait sous des dehors intimidants. C’est très facile de le faire marcher - sans doute parce qu’il n’y est pas habitué. Je m’émerveille de découvrir que nous avons encore tout à apprendre l’un de l’autre.
— Ne t’en fais pas, je m’en tiendrai à la Saab, dis-je.
Je me tourne pour regarder dehors, sans arriver à dissiper mon humeur maussade.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Rien.
— Tu es tellement frustrante parfois, Ana.
Je me retourne pour ricaner.
— Je vous retourne le compliment, monsieur Grey.
Il fronce les sourcils.
— Je fais de mon mieux.
— Je sais. Moi aussi.
Je souris et retrouve un peu de mon entrain.
***
Carrick a l’air ridicule devant le barbecue avec sa toque de chef et son tablier « Permis de griller » et, chaque fois ...
Edité par Alienor le 25/02/2013