Ebooks Gratuit > Daniel Gray (maj 15/02/21)

Résumé :
En Juillet 1939, dans le cadre enchanteur de l’île de Ceylan, un jeune Français, Renaud Malleray sauve la vie d’une fille étrange et belle : Balkis Talbot. Très vite, il s’éprend d’elle, mais Balkis s’enfuit… Victime de l’influence d’un père misogyne, c’est pourtant auprès de lui qu’elle va chercher refuge.
Au fil du temps, le visage de Balkis reste pour Renaud celui de « l’inoubliable », même s’il a perdu sa trace.
La guerre achevée, Renaud Malleray rencontre de nouveau Balkis. Elle a épousé Merlin Ardington, qui fut le camarade de guerre du jeune Français. Un singulier combat va commencer : Balkis la séduisante, la perfide, l’indomptée ne cessera de lutter contre les deux hommes qui lui sont passionnément attachés, dans l’espoir vain de les dresser l’un contre l’autre…
Nulle guerre ne peut indéfiniment durer. Et Balkis, un jour, a soif d’amour elle aussi… une soif qu’elle ne parviendra à étancher qu’en retournant à Ceylan. Elle y retrouvera « l’Arbre du voyageur, » celui qui permet de s’abreuver. Sous ses palmes, qui la rejoindra ?

Résumé :
C’est à Truk, dans les Carolines, à la veille de la dernière guerre, que se déroule le récit. Les Japonais ont déjà fait de l’archipel la puissante base fortifiée que l’on sait. Ils traitent virtuellement en prisonniers les six Blancs établis dans l’île : deux Allemands, un Américain, deux Français et une Française. C’est autour de ces six personnages, avec une participation assez vague de la population indigène, que se joue le drame imaginé par l’auteur et qui comporte l’intrigue amoureuse à laquelle il fallait s’attendre.

Résumé :
— Venez, dit-il.
Et il tendit la main. Elle secoua la tête.
— Pourquoi m’approcherais-je ? Vos paroles pont comme des soufflets.
— Vous avez besoin de quelques soufflets et de beaucoup d’amour.
Elle ne savait pas que c’était si fort une main d’homme, si puissants un regard, une volonté d’homme. Elle devait résister et ne pouvait que se soumettre.
« Le Bruit des eaux » est un roman plein d’orages et de tendresse et l’être de flamme qu’est Candelaria, peut-être la plus attachante des héroïnes de Daniel Gray.

Résumé :
Quand, impatiente de se soustraire à la tyrannie d’un père débauché, Marine de la Thève débarque aux Nouvelles-Hébrides, elle connaît à peine le fiancé qu’elle vient rejoindre. Melchior Heurtemart a été prévenu trop tard de son arrivée ; il habite Aurore, une île en grande partie inexplorée, difficilement accessible et peuplée de Canaques hostiles aux Blancs. A Port-Villa, le chef-lieu de l’archipel, les colons qui ont recueilli la jeune fille la mettent en garde : le climat est malsain, les cyclones meurtriers, et personne n’aime Melchior Heurtemart. Celui-ci est veuf ; les circonstances qui ont entouré la mort de sa femme ne plaident pas en sa faveur. En outre, il s’est approprié la plantation qu’il exploite. Marine passe outre aux avertissements et épouse Melchior. Ils gagnent leur solitude du bout du monde. Seuls Européens d’Aurore et prisonniers de l’île, ils poursuivent un tête-à-tête inexorable. Ils mènent au bord du lagon une existence qui devrait être celle d’Adam et d’Eve à l’aube de la création. Parce que le serpent a entre eux jeté son venin, leur vie tout au contraire évoque le jour du jugement. Naufragés de la même aventure, ils restent séparés et en grand danger de se perdre.

Résumé :
Au pied du Kilimandjaro, Jason rencontre la claire et incompréhensible Cordelle. Gérant par interim de Jericho, une propriété de 17000 hectares situés dans les Hautes Terres du Kenya, Jason vit auprès de Maria, la femme de Kent, son employeur. Les Africains ont obtenu de la Grande-Bretagne une indépendance qui menace les terres des hommes blancs. Luke, puissant chasseur de fauves, revient à Jericho avec Lois qu'il vient d'épouser. Alors que les arbres à fièvre cachent les pythons mangeurs d'antilopes et que les cris des singes déchirent la nuit ils vont se trouver face à face. Des intrigues s'enchevêtrent. Les gestes qui les lient, les mots qui les rapprochent, les efforts qu'ils font pour se rejoindre n'aboutissent qu'à enfermer chacun dans sa solitude.

Résumé :
Le 18 septembre 1859, le Flying Cloud, en provenance de New York, après cent deux jours de mer franchit le « Golden Gâte » et entre dans la baie de San Francisco.
Au bout de l’épuisant voyage, personne n’attend Constance March. Pourtant, dans la ville toute nouvelle et déjà cinq fois détruite par le feu, dans la ville que la ruée vers l’or a follement enrichie, dans cette cité sans lois ni traditions où la fortune a établi snobisme et préjugés, on connaît l’arrivante. Toutes les portes se ferment devant elle. Constance March — si belle qu’on l’a comparée à l’impératrice Eugénie, idole de la « bonne société » — a été accusée d’un crime. Seule, sa qualité de femme lui a valu l’indulgence du jury. Revenir c’est s’exposer aux affronts, au dénuement, au mépris. Mais l’amour que la jeune fille a voué à Cyril Ransome qui la repousse lui donne la force de se maintenir et de lutter.
Elle parviendra à vaincre les périls de l’ombre pour atteindre avec un cœur réconcilié, la pleine lumière du jour.
L’histoire qui a servi de base au roman appartient à la chronique du vieux San Francisco. L’époque, les mœurs, les personnages évoqués avec un grand souci de vérité en replaçant les protagonistes dans leur cadre, ne font qu’ajouter à l’emprise et à l’intensité de l’action.

Résumé :
Un changement d’horaire inattendu vient de me faire rater l’avion de Medellin. J’ai vingt-quatre heures à perdre à Cali, cette ville de Colombie où les exigences de mon métier d’ingénieur m’ont conduit. Je décide de revoir Mélusine, l’amie d’enfance, la fiancée d’autrefois qu’aucun voyage ne m’a permis d’oublier. Depuis qu’elle est devenue la femme de Santiago de Heredia y Guzman, elle n’a jamais donné de ses nouvelles. Il y a loin de la France à l’hacienda où elle habite, mais « la Linda Mora » n’est qu’à soixante kilomètres de l’aérodrome de Cali.
Quand j’y arrive, la maison est déserte. J’entre. Le murmure d’une fontaine emplit un patio. Attiré par sa fraîcheur, je m’approche et, à moitié dissimulé sous les buissons de poinsettias, je heurte du pied un cadavre.
Le lendemain, l’avion pour Medellin partira sans moi. En Colombie, où la violence est une institution, plus qu’ailleurs, le sang appelle le sang. Le poids des chaînes que Mélusine fait peser sur moi me retient prisonnier. Captif d’une captive, je lutte en vain pour la libérer, pour la défendre, pour la sauver ; je ne la comprends pas davantage, elle, une Française, que les Colombiens qui la menacent, que les Indiens qui la trahissent. Au moment de notre plus grande détresse, la Providence dénouera-t-elle les liens que nos pauvres efforts humains n’ont su que resserrer ?

Résumé :
"Ta présence nécessaire - Apporte Saudades - Simon".
Pourquoi son mari demanderait-il à Bonne Daubigny de se rendre de toute urgence à Rio et de lui apporter le morceau de musique qu'un ami brésilien avait composé pour elle lors de son dernier récital en Amerique du sud?
A l'aéroport, personne en dehors de ces deux hommes qui la dévisagent. L'un d'eux la conduit à l'hôtel, c'est un descendant d'une des plus vieilles familles de Rio et il a bien connu Simon qui vit depuis plusieurs années au Brésil. Mais elle, connaît elle vraiment ce garçon épousé sur un coup de tête et qu'elle ne voit qu'entre deux concerts?
Peu à peu, à travers les conversations de ses amis et grâce à quelques questions posées judicieusement, un tout nouveau portrait de son mari se dessine. portrait peu flatteur d'ailleurs. Simon la trompait avec une amie commune qui lui donnait de l'argent car il était toujours au dernier sou et menait une existence plus que louche en compagnie de trafiquants notoires.
Bagages fouillés à l'hôtel, enlèvement, révélation, tout tourne autour de la fameuse partition. Pourquoi donc tant de gens s'intéressent-ils à ces quelques notes, allant jusqu'au crime pour se les procurer, puisque Simon est retrouvé noyé?
Ouvrage dans la grande lignée des meilleures oeuvres de Daniel Gray qui atteint ici un des sommets de la sensibilité romanesque.

Résumé :
Je m'appelle Hermine de Boisjordan. Mauricienne, après la mort accidentelle de mon père; j'héritai une riche plantation. En Europe, la guerre faisait rage. Le 28 avril 1941, j'épousai Denis Dosmond ; un mois plus tard, mon mari s'embarqua pour l'Inde. Pendant la campagne de Birmanie il tomba entre les mains des Japonais. Après la victoire finale des Alliés je reçus, daté de quatre mois auparavant, un mot de Denis : il m'annonçait sa libération imminente et son prochain retour.
Pour célébrer l'armistice, je conviai quelques amis à une soirée dansante. Un homme entra chez moi qui n'était pas invité, c'était un compagnon de captivité de mon mari, un Réunionnais, Brice Hardy de Montaigu. II venait m'annoncer que Denis ne reviendrait pas.
Je revis Brice. Il arrivait vers moi à travers la tempête, seul à bord de son cotre, inexorable et secret comme le destin. Il m'épousa. J'aimais Brice plus que ma vie ; il m'avait emportée sur les rives passionnées où peu de femmes abordent. Le combat que je livrais au coeur sauvage de la nuit ne menait à rien : ni à sauver mon amour ni à le condamner, pas même à vaincre le sort qui avait fait de moi la trop riche, l'innocente, Hermine de Boisjordan, par deux fois, l'épouse d'un assassin.

Résumé :
Un petit village au bord du Loch Ness.
Dans la ferme des Ross on fête comme chaque année, l'Halloween, la "nuit des sorcières". Aux filles de la maison s'est jointe Morag Mac Alister, étrange créature aux longs cheveux bruns. Elle vit en solitaire dans un pauvre cottage.
Morag est très belle, mais elle effraie autant qu'elle fascine. ne dit-on pas qu'elle a le troublant pouvoir de connaître l'avenir ?
Le jeune fille est passionnément amoureuse du châtelain du pays, l'inquiétant et séduisant Sir Roy, qui lui prête peu d'attention. Confiante en ses pressentiments, Morag ne doute pas qu'il l'épousera plus tard. Et pourtant, quand elle apprend qu'il va se marier sous peu, Morag tombe gravement malade...
Mystérieux, tourmentés, violents et tendres, les héros de ce roman affrontent un amour exceptionnel sur cette terre d'Écosse où l'on croit encore au diable, aux fantômes et aux sorcières !

Résumé :
Les Terlamen habitent un vaste domaine de forêts et d'étangs. « Nous avons vécu d'une existence riche et tumultueuse sans avoir dépassé les limites de la Campine aux horizons brumeux. L'aventure est en nous, le tourment aussi. Les passions n'ont pas besoin d'événements pour naître, pour grandir, pour détruire. Nos propres passions nous ont dévastés. » Ainsi s'exprime Nathalie de Terlamen qui sera le témoin de ces destins dramatiques.