Ebooks Gratuit > 5 ebooks de Lise Blanchet (màj 20/11/20)

Extrait :
Aussi loin que l’œil pouvait voir ce n’était que fûts sombres sur la blancheur de la neige teintée de bleu par le jour finissant.
Si épaisse était la frondaison des sapins, si serrés leurs taies, que ce blanc tapis posait une énigme : en avait-il fallu des flocons dansants pour parfaire ce chef-d’œuvre !
— Celui qui n’a pas vu la Forêt Noire, en cette saison, ne sait rien de la beauté du monde, dit Luc Rovel d’un ton quelque peu emphatique.
C’était bien là, sans doute, l’avis de son compagnon, mais il n’en laissa rien voir, absorbé semblait-il en de tristes pensées ; son visage fixé sur le paysage qu’il voyait pour la première fois resta plein de mélancolie.

Résumé :
Ce diamant doit être offert à Margaret par son père, à l’occasion de son anniversaire… Mais au moment de le donner, M. Delaunay ne peut le retrouver…
Qui a volé cette pierre précieuse ?… Les soupçons se porteront sur Patrick Saint Clar… Celui-ci n’est-il pas entré dans le bureau de Delaunay ? On pourrait aussi accuser Jean-Loup Céret, ou Guy Faure, les autres employés… Mais Patrick n’avoue-t-il pas, avec ironie, ce vol ?
— Peut-être est-ce votre père, lui-même, qui fit disparaître ce diamant, pour m’éloigner, pour épouser la femme que j’aimais, dira, plus tard, Patrick à Margaret.
Mais pour la jeune fille ce diamant est peu de chose. Rien ne compte, pour elle, qu’un amour sans espoir.
Est-ce pour se guérir, ou pour retrouver l’homme qu’elle aimera toujours, que la jeune fille part en croisière ?
Au Kenya, au cours d’une partie de chasse Margaret, égarée dans la forêt, fait une chute. Va-t-elle mourir, piétinée par une bête sauvage ?
« Mon Dieu, faites que je sorte d’ici ! »…

Résumé :
Savez-vous pourquoi sont parties les institutrices qui vous ont précédée ?
Isabelle regarde le vieux lord Whiteness qui l'interroge.
-A cause du caractère de Jennifer, je pense, dit-elle.
- Peuh ! Jennifer ? Non, Mademoiselle de Beaulieu, à cause du " Fantôme des Whiteness A. Elles l'ont vu, une fois ou l'autre, et ont pris peur.
Isabelle ne fait que rire de ces paroles., Elle a l'âme mieux trempée, elle. Pourtant, dans la nuit, sous l'orage, des gémissements l'attjrent à sa fenêtre. Au fond de ia cour, où jamais le soleil ne pénètre, un spectre blanc s'agite.
-Qui êtes-vous ?
Des plaintes inarticulées, puis le fantôme disparaît. Mais Isabelle a eu le temps de jeter sur lui une statuette de porcelaine... Le lendemain rien ne reste de l'apparition nocturne, pas même un débris de porcelaine...
Isabelle, à son tour, quittera Whiteness. Mais " le fantôme " n'y sera pour rien. L'amour seul est en jeu. Un terrible et impossible amour que partage lord David.

Résumé :
Dans la vieille maison des « Bruyères », sur tes bords de la Saône, Mariane et son frère Philippe vivent farouchement isolés dans leur mutuelle tendresse, entre leur père te docteur Maurel, sa seconde femme, Claire et la douce Claudette, la fille de Claire.
Abel de Raynal, jeune écrivain, vient passer quelques jours aux Bruyères, et trouble deux jeunes cœurs… Mais celui de Mariane se sent aussi attiré vers Castelnore, où le célèbre peintre Michel Chasles — celui qu’elle appelle « Le Loup » — mène une vie retirée, perdu dans le souvenir d’une grande fille blonde qui s’est noyée dans la rivière…
Jeantou, l’innocent, attend chaque soir sur le chemin de halage le passage de la petite Rose…
Au sanatorium de Hauteville, Nadège petite fille perdue dans ses fourrures, garde les yeux obstinément fixés vers le ciel. Philippe pousse son grand cri sauvage… Les étudiants de la pension voisine saluent la nuit dans un chant.
… Un jour de pluie, dans les greniers de Castelnore, Mariane fait une découverte qui la bouleverse…
… Un diner de fiançailles ; une main qui tremble en reposant un verre ; la peur qui se lit dans les yeux jaunes de Claire… Mais tout cela est-il bien réel ?
A travers les rues de la Médina, Mariane erre à la poursuite de son rêve. Le Muezzin, du haut d’un minaret, lance son appel. Dans les rues grouillantes de monde, parmi la foule bigarrée, Mariane va, et ses pas la ramènent près du Palais Jamaï.
Un homme voile ses yeux comme ébloui par la lumière ; une enfant éperdue balbutie des mots sans suite… L’heure a-t-elle sonné pour Sabine Montay, la délicieuse artiste peintre, de répartir pour les Lofoten ? … Et la petite Mariane Maurel va-t-elle enfin trouver le bonheur !

Extrait :
« Je garderai mes cheveux gris encore une dizaine d’années. Puis s’ils se font rares, je porterai perruque. Une perruque rousse. J’ai toujours désiré être rousse… »
Ainsi, soliloquant devant son miroir, Mme de Sauves achevait sa toilette.
Soixante-cinq ans, n’ayant jamais été jolie, elle conservait un grand souci d’élégance et se vantait d’avoir subi bien des hommages, qu’elle avait foulés du pied. Un pied qu’elle avait petit.
Cinq heures sonnèrent au carillon Westminster, qui déparait le petit salon. Bon ! Il était temps d’aller chez la baronne Vandame ! Elles seraient là, quelques femmes âgées, autour de la table à thé, papotant, déchirant un peu les absentes, parlant des dernières tendances de la mode, critiquant les arts modernes. D’un regard sans indulgence, elles mesureraient, les unes sur les autres, l’usure du temps, qui n’épargne personne.
« Du moins, moi, je n’enlaidis pas ! Au contraire, je m’aligne sur le commun. Elles ont toutes la peau jaune, sous le fard, et le regard éteint, et les lèvres pincées, les chères amies. Comme elles doivent regretter leur jeunesse ! »