Maria Winowska est originaire de la Pologne orientale. Elle fait des études universitaires à Lwow où elle obtient ses doctorats de philosophie et le Lettres. Elle quitte la Pologne en pleine guerre, sac au dos, à travers les Karpates, arrive en France en 1939. Elle entre dans un réseau de la Résistance et reçoit l'ordre de publier une revue clandestine pour les détenus des camps de prisonniers et de concentration, sous la direction et avec la collaboration du cardinal Hlond interné à Lourdes.
Maria Winowska est arrêtée, passe un an en cellule, puis est dirigée sur un camp de triage, d'où elle échappe « in extremis », grâce à Monseigneur de Solages, à un convoi dirigé sur un camp d'extermination. Maria Winowska réussit à gagner l'Espagne et demande le droit d'asile au Père Abbé de Montserrat.
C'est à la fin de la guerre que Maria Winowska commence sa carrière d'écrivain français, avec pour objectif « une hagiographie rajeunie et libérée de la gangue des clichés et des poncifs qui défigurent le « vrai visage » des saints ». Elle publie des biographies ainsi que des albums illustrés pour enfants :
Enfin, Maria Winowska entend « mettre en valeur ceux et celles qui représentent le « sel de la terre » dans les pays soumis aux régimes athées et qui, de ce fait, relèvent victorieusement le défi du nouveau Prométhée, en réalisant par la grâce ce qu'il prétend atteindre par les seules forces de la nature ».
Paul VI
Ces pages n'ont ni la prétention, ni l'impertinence de proposer une biographie du pape Paul VI. D'autres l'ont fait bien mieux que nous ne saurions le faire Simplement, d'une vie qui appartient désormais à l'histoire, nous avons essayé de dégager, avec infiniment de respect, quelques séquences et témoignages de la parole, qui correspondent « aux signes du temps », offerts a notre attention.
En attirant l'attention du peuple de Dieu vers le Père Maximilien Kolbe. quarante ans à peine après sa mort dans un bunker de faim à Auschwitz, l’Église obéit à l'Esprit qui la gouverne. Pour tous ceux qui essaient de déchiffrer les signes du temps à la lumière de Celui qui est Lumière, la canonisation du Père Maximilien est à la fois un avertissement et un appel.
En vérité le Père Kolbe appartient à la lignée des sauveteurs d'un monde en mal d'amour. Toute sa vie fut tendue comme un arc vers ce moment suprême qui devait l'assimiler à son Seigneur et Maître, par le témoignage du «plus grand amour» qui se livre en holocauste «pour l'autre».
Mais quel fut donc le secret du Père Maximilien? La clé de sa vie et de sa mort? La réponse est simple et sans réplique: son amour pour Notre-Dame, la Vierge Immaculée.
Les récits qui composent ce recueil rapportent des fait strictement authentiques, dûment contrôlés et confirmés par des témoins, qui échappent vraisemblablement à toute explication humaine. Ce sont des exemples bouleversants de foi, de conversions qui se sont passés derrière le rideau de fer. L'auteur ne les expose pas comme «miraculeux», pas plus qu'elle ne les explique. Simplement, elle témoigne. « Les périodes de persécutions, écrit-elle dans l'avant-propos, ont toujours vu fleurir des charismes. Apparemment victorieux, le mal suscite des revanches de l'amour, qui s'en sert comme d'un tremplin pour une ineffable ascension.»
Les récits de ce recueil font suite à ceux des Voleurs de Dieu. Ils témoignent de la FOI des chrétiens de l'Est, aguerris par les persécutions, acculés aux choix fondamentaux: le martyre ou l'apostasie. Ce n'est pas la faute de l'auteur si Dieu, au plus fort de l'épreuve, prodigue des charismes à la mesure des actes des martyrs du début de l'ère chrétienne! L'éducation athée, l'acharnement à démontrer «la mort de Dieu» n'ont pas prise sur les citadelles inviolables de l'âme profonde, marquée à tout jamais par l'empreinte de «l'icône indélébile». Les bourreaux au service de l'Évangile: au fil de ces pages nous côtoyons des abîmes où Dieu s'engouffre et multiplie des pêches miraculeuses. « L'abîme appelle l'abîme» et il faut parfois avoir vérifié toute l'horreur du péché pour se laisser foudroyer par le Seigneur de Miséricorde. Ces récits sont axés sur la priorité, aux portes du Royaume, «des publicains et des prostituées»: priorité à tel point scandaleuse que depuis deux mille ans la race indestructible des pharisiens ne cesse de la mettre en question.
La Miséricorde ignore les frontières et les quelques témoignages bouleversants des pays «préservés» qui figurent dans ce recueil rappellent ses points d'impact, dans le mystère de la communion des saints: NUL NE VIT NI NE MEURT EN SOLITAIRE, et Dieu, pour le salut du monde, a besoin des hommes.